Le bois du Jura obtient l’Appellation d’Origine Contrôlée 

© France 3 Franche-Comté : Lucie Thiery
© France 3 Franche-Comté : Lucie Thiery

Les professionnels attendaient cette distinction depuis 14 ans. Sur proposition de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), le bois de sapin et d’épicéa du Jura vient d’obtenir l’homologation d’Appellation d’Origine Contrôlé (AOC) par arrêté ministériel.

Par Vanessa Hirson Publié le 26/03/2019 à 17:33 Mis à jour le 27/03/2019 à 17:30
Xavier Lacroix, le président de l’association Française pour l’AOC Bois du jura, est soulagé. Après 14 ans de travail acharné avec la filière des bois résineux jurassiens, le bois de sapin et d’épicéa du Jura est enfin reconnu. « On est satisfaits, c’est sûr, mais on regrette d’avoir perdu tout ce temps ».

Qu’est-ce que ça va changer ?

Le bois de sapin et d’épicéa du Jura a bénéficié, pendant de longues années, d’une grande notoriété qui malheureusement périclitait à mesure que se développaient les importations de bois européens et nordiques.

Dans le même temps, des bois résineux issus des reboisements financés par le Fonds Forestier National, notamment en Limousin, dans le Massif Central et le Morvan arrivent sur le marché. La croissance de ces nouvelles forêts étant beaucoup plus forte que celle des sapinières et des pessières de la montagne jurassienne, exercent une dure concurrence. « Ces nouvelles productions forestières comportent une forte proportion de douglas dont les qualités d’emploi en structure sont comparables à celles des épicéas des Hautes Chaines du Jura, même lorsqu’il pousse à très basse altitude. Il est apparu nécessaire d’adopter, pour les bois jurassien, une stratégie de différenciation appuyée sur la qualité et l’origine. Grâce à cette AOC, on espère retrouver cette notoriété perdue ».

Comment le Bois du Jura a-t-il obtenu sa reconnaissance en AOC ?

L’interprofession des résineux jurassiens a su répondre aux demandes successives de l’INAO, en faisant évoluer les propositions initiales et en vérifiant que le produit à labelliser remplit bien les conditions requises pour que l’appellation soit acceptée. Parmi les conditions demandées, on trouve :

  • Sa notoriété : le bois de sapin et d’épicéa du Jura bénéficie d’une grande notoriété depuis le 17 ème siècle. Avec le développement des chemins de fer, la récolte des résineux du Jura s’est intensifiée et les activités du secteur de la scierie se sont développées pour approvisionner les marchés d’Ile de France et des régions de l’Ouest, jusqu’à concurrencer les approvisionnements de bois scandinaves dans les ports atlantiques.
  • Sa spécificité : la principale spécificité des bois jurassiens de sapin et d’épicéa est le degré élevé de résistance mécanique.
  • Son lien avec le territoir : le terroir intégrant, outre les conditions naturelles (sol, climat), les savoir-faire locaux en sylviculture, exploitation et transformation du bois, et plus largement la culture du bois qui imprègne le territoire.

En savoir plus ► Le cahier des charges de l’AOC Bois Jura

dox42: the way to improve our output management

The digital strategy of the Canton of Jura targets an optimization of the internal processes and the implementation of innovating technologies. These objectives serve to achieve a main goal: Suppressing paper in our daily business works.


At the beginning of this project, we tried to generate documents using out-of-the –box functionalities of the EMS system (SharePoint). And it worked well as we just merged dates, Booleans or text field without enrichment or complex design.


But as soon as we wanted to upgrade our multiple lines field to rich text editor, we were facing issues in the document generation because the native quickparts were really limited and did not manage complex HTML rendering. Our partner suggested to use an output management system to improve our publishing process and to simplify the adjustment of templates in the backend. This way, we now produce a Word model which manages complex parts such as conditional paragraphs, default values or advanced merging patterns.


Some other limitations were solved by the usage of Visual Basic with the embedded code editor.


For now we have separated the design part and the datasource part. It allows us to be autonomous when we want to change the display of these documents. We also have the possibility to design more templates depending on our needs. And when more is needed we know that we have our partner’s support to implement it.

For those reasons I definitely recommend the product dox42 and the company behind it with their high quality partners.

Canton du Jura Logo
Vincent Schaffter vom Kanton Jura

Vincent Schaffter

  • Digital Architect
    Department for Information Technology
  • République et Canton du Jura
  • www.jura.ch

Bon pour une balade à cheval gratuite

Jura Tourisme et la Fédération jurassienne d’élevage chevalin (FJEC) ont le plaisir de vous accueillir dans le Canton du Jura, berceau de la race chevaline « Franches-Montagnes », unique race suisse. Dès 2 nuitées dans la région entre mai et octobre, vous bénéficiez d’un bon pour une balade d’une heure à cheval à faire valoir auprès de Jura Tourisme.

Le bon comprend:

  • 1h de balade à cheval gratuite adaptée selon le niveau de chacun
  • Âge minimum: 8 ans
  • Bon valable 1 seule fois par personne, par séjour

Comment réserver votre balade gratuite?:

  • Réserver votre balade auprès de Jura Tourisme uniquement, tous les jours jusqu’à 17h la veille de la balade (nombre de places limité). T. +41 32 432 41 60.
  • Le jour de la balade, vous devez vous présenter avec votre titre de transport « JURA-PASS » en cours de validité (1 par personne) et le bon détachable de la Carte Avantages distribué par votre hébergeur (1 bon par famille ou par réservation). Le bon n’est pas valable pour les groupes dès 10 personnes.
  • Seules les personnes ayant réservé leurs balades au préalable auprès de Jura Tourisme pourront faire valoir leur bon.

Nous vous souhaitons une belle expérience dans le Jura au pas du cheval!

L’OFROU adjuge le marché d’exploitation de stations de recharge rapide sur les aires de repos des autoroutes

Berne, 07.03.2019 – La Confédération soutient l’aménagement de stations de recharge rapide pour véhicules électriques le long des routes nationales. Les sociétés d’exploitation intéressées pouvaient se porter candidates jusqu’à fin décembre 2018 pour la réalisation de telles stations sur 100 aires de repos. L’Office fédéral des routes (OFROU) a maintenant porté son choix sur quatre soumissionnaires suisses et un soumissionnaire néerlandais. La prochaine étape va consister à déterminer dans quel ordre se déroulera la mise en œuvre. Par ailleurs, les raccordements électriques seront mis en place. Chaque adjudicataire aura ensuite une année pour équiper au moins cinq aires de repos.

Afin de garantir rapidement un réseau couvrant l’ensemble du territoire, les autorisations pour la construction et l’exploitation des stations de recharge rapide ne sont pas octroyées pour chaque aire de repos, mais sous forme de cinq lots comportant chacun 20 aires de repos. Dans l’intervalle, l’OFROU a examiné les dossiers reçus dans le cadre de l’appel à candidatures et attribué les cinq lots aux sociétés d’exploitation suivantes : Gottardo Fastcharge SA, Groupe e SA, Fastned B.V., Primeo Energie / Alpiq E-Mobility AG et SOCAR Energy Switzerland GmbH. Les autorisations délivrées sont valables pendant 30 ans. Cette adjudication est effectuée sous réserve d’éventuels recours et oppositions formés par les candidats non retenus.

Dans les semaines à venir, l’OFROU mènera des discussions avec les adjudicataires afin de déterminer avec eux l’ordre dans lequel les installations seront réalisées. Les raccordements électriques seront commandés dans la foulée. Chaque exploitant devra équiper cinq aires de repos en stations de recharge rapide dans un délai d’un an à compter de la mise en place de l’infrastructure électrique. Dans dix ans au plus tard, l’ensemble des aires de repos devront ainsi en être dotées.

Les frais liés à la fourniture d’une puissance électrique suffisante sur place seront préfinancés par l’OFROU. En moyenne, les charges devraient avoisiner le demi-million de francs par aire de repos. Ces coûts d’investissement seront remboursés par une indemnité que verseront les exploitants.

Mesure de promotion de la mobilité électrique

Les véhicules électriques contribuent à la réalisation des objectifs de la Confédération en matière de politique énergétique et climatique. La Confédération s’attend à ce que leur part de marché continue de croître dans les prochaines années. Afin d’encourager cet essor, le Parlement a créé le cadre nécessaire à la mise en place d’un réseau performant de stations de recharge le long des routes nationales : en effet, depuis début 2018, la législation permet de proposer de l’énergie électrique comme moyen de propulsion sur les aires de repos des autoroutes. En outre, la Confédération a signé fin 2018 avec des représentants des cantons et des villes ainsi que des secteurs de l’électricité et de la mobilité une feuille de route visant à promouvoir la mobilité électrique. C’est dans ce contexte que l’OFROU avait lancé le 11 septembre 2018 un appel à candidatures pour l’attribution de 100 aires de repos le long des routes nationales. À la date de clôture, le 11 décembre 2018, il avait reçu huit offres et en a maintenant retenu cinq.

Aires de repos et de ravitaillement sur le réseau des routes nationales

Contrairement aux aires de repos qui ne sont équipées en général que de toilettes, de bancs et parfois de petits stands de restauration rapide, les 59 aires de ravitaillement abritent des restaurants et des commerces. Des stations de recharge rapide pour véhicules électriques sont déjà en service sur 24 d’entre elles. Ces dernières sont la propriété des cantons, tandis que les aires de repos appartiennent à la Confédération.

Les multinationales font les gros titres !

Aujourd’hui commence la session de printemps lors de laquelle le Conseil des Etats se prononcera sur l’initiative pour des multinationales responsables.
Derrière les portes closes, le lobby des multinationales essaie en ce moment de minimiser les pratiques inacceptables dans lesquelles certaines multinationales sont impliquées.
Afin de mettre des bâtons dans les roues des départements RP des multinationales, nous voulons informer un million de personnes avec notre nouvelle vidéo

Chaque cas que nous mettons en lumière nous permet de convaincre la population de la nécessité de mettre enfin en place des règles contraignantes pour les multinationales peu scrupuleuses.

Une nouvelle vidéo montre comment des multinationales ayant un siège en Suisse sont impliquées dans de nombreux scandales. Aidez-nous à partager cette vidéo et soutenez-nous par un don.

Dick Marty

La COMCO examine Gateway Basel Nord

Berne, 14.02.2019 – La Commission de la concurrence (COMCO) procède à un examen approfondi du projet de concentration des CFF, de Hupac et de Rethmann. Avec Gateway Basel Nord (GBN), les trois entreprises envisagent de créer un terminal commun pour le transport combiné dans la région de Bâle. Il existe des indices que la concentration crée ou renforce une position dominante sur le marché.

CFF Cargo est active dans le transport de marchandises par rail et dans la logistique qui lui est associée. Hupac est engagée en tant qu’opératrice de transport combiné par rail. La branche logistique de Rethmann (Rhenus) est spécialisée en transport de conteneurs. CFF, Hupac et Rethmann exploitent déjà aujourd’hui divers terminaux. Avec le grand terminal Gateway Basel Nord (GBN), les trois entreprises veulent créer un gateway pour le trafic d’importation et d’exportation, ainsi que pour le trafic de transit à travers les Alpes. Lorsqu’il sera terminé, GBN proposera également des prestations de manutention pour des transports par bateau, en plus de celles sur terre ferme (route et rail).

Pour la COMCO, il existe des indices que la concentration créerait ou renforcerait une position dominante dans les domaines de la manutention de conteneurs, de caisses mobiles et de semi-remorques dans le trafic d’import/export, ainsi que dans le trafic de transit à travers les Alpes. De plus, il existe de telles indications pour des marchés situés en amont, en aval et voisins dans les domaines des services d’opérateur et du transport de marchandises par rail. C’est la raison pour laquelle la COMCO va clarifier de façon approfondie la manière dont la concentration envisagée impacterait la concurrence. L’examen doit intervenir dans le délai légal de quatre mois.